Bulletin d'information n°1
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Janvier 2014
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Comité de Défense de la Santé
des Riverains du site « Legré Mante »
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Qui sommes nous ?
Riverains de l’ancienne usine et habitants
du littoral sud de Marseille, nous défendons notre droit à la santé face à un projet
dont les conséquences sanitaires ne sont toujours pas mesurées, en exigeant des
pouvoirs publics (Préfecture et Mairie de Marseille) une étude d’impact
sanitaire et une enquête publique. Nous appelons les riverains et les associations, comme tous les citoyens concernés, à nous rejoindre et à signer notre pétition,
ainsi que les élus à soutenir notre action.
Un projet immobilier « surdimensionné
»
Sur un terrain de 8 hectares adjacent au
« cœur » du Parc National des Calanques, au pied du massif de
Marseilleveyre, sa démesure heurte l’équilibre du noyau villageois de la Madrague, et alentours : assainissement,
circulation, environnement et esthétique paysagère...
Le relargage
en chantier des métaux lourds*
enfouis, concentrés pendant plus de deux siècles dans les sols de
l’ancienne usine, à proximité immédiate
d’une maternelle, d’une école communale, d’un centre social, d’un stade et d’un gymnase, menace la santé des populations riveraines et celle des générations futures… Les
dangers de ces anciennes pollutions industrielles sont bien connus, leurs
remèdes aussi, tel le respect de la réglementation (et du principe de
précaution…), en réduisant au minimum la dissémination des polluants aux vents
de tout le littoral sud.
Trois permis délivrés sans discernement
- le plus important, pour 6
immeubles (286 logements, 20 000
m2 et jusqu’à 5
étages…) en bordure de l’avenue de la Madrague de Montredon, ne respectait ni les
capacités d’assainissement
existantes, ni la loi littoral. Il a
été annulé par le Tribunal Administratif de Marseille, sur
recours du CIQ de la
Madrague.
- un second, pour 34 lots à aménager le long du canal de
Marseille, à cheval sur l’espace « boisé
classé » théoriquement protégé.
- et un dernier, pour 6 villas en bord de mer, sur l’ancien
crassier de l’usine, qui ne respecte ni la bande
littorale de 100m ni la
protection du milieu marin.
Largement
contestés, ces permis n’ont obtenu qu’une simple autorisation préfectorale, sans
étude d’impact ni enquête publique
préalables. Ils concernent pourtant le site d’une ancienne usine classée ICPE
(Installation Classée pour la
Protection de l’Environnement) où l’activité industrielle a accumulé,
depuis 1784, des dizaines de milliers de tonnes de scories polluées (comme à l’Escalette ou à
Samena).
* : plomb, cadmium… arsenic, antimoine,
cyanure etc.
Contact : comite.sante.littoral.sud@gmail.com
Notre pétition en ligne.